Sylvie souffrait de troubles de la marche liés à la maladie de Parkinson, qui avaient un impact direct sur sa qualité de vie.
Entre les freezings, les petits pas et les troubles d'équilibre, les activités du quotidien ou certaines de ses passions n'étaient plus appréciables.

Aujourd'hui, elle nous raconte les changements vécus et les projets qu'elle entreprend depuis qu'elle utilise le WALK :
J'avais beaucoup de problèmes de freezing, je marchais toute recroquevillée, toute tassée.
J'avais une démarche un peu... Par moment on aurait dit que j'étais ivre. C'est propre aux parkinsoniens de toute façon
Maintenant je marche beaucoup plus droite, j'ai déjà un meilleur port de tête.
Je marche, je fais des grands pas, alors que je faisais des petits pas avant.
Et les périodes de freezing, j'en ai beaucoup moins.
Cliquez ici pour consulter l'intégralité de son interview en vidéo.
Mon diagnostic et ma réaction :
Quand j'ai été diagnostiquée ça a été comme un coup de massue forcément.
Je l'ai très mal vécu et je me suis un peu repliée sur moi, je me suis un peu recroquevillée.
Je me suis un peu laissée aller aussi un petit peu et je me suis ankylosée beaucoup.
Je n'arrivais plus trop à bouger et puis j'ai compris qu'il fallait se retrousser les manches et avancer.
Donc ça a duré quelques semaines, quelques mois. J'ai versé quelques larmes aussi forcément, et puis après j'ai décidé qu'il fallait passer à autre chose et qu'il fallait continuer à avancer.
Voilà, je me suis retroussé les manches.
Bon, il fallait que je m'occupe des enfants, suivre leur scolarité et puis avoir des activités pour moi aussi. Je ne pouvais plus faire mes activités de gym et d'aérobic comme je faisais avant.
Ma découverte du WALK :
J'ai découvert une vidéo d'une interview de Jordan Miron.
C'est vrai que quand j'ai vu sur internet la vidéo sur le coup je me suis un peu méfiée parce que c'est vrai qu'il y a des informations parfois... Il y a un peu de tout sur internet, il faut faire attention.
Donc j'en ai parlé à ma sœur et chacune de notre côté, nous avons fait des recherches et on a découvert qu'effectivement c'était quelque chose de bien réel et ça met en confiance quand même.
Une fois que j'ai vu que c'était quelque chose de concret pour moi, j'ai placé beaucoup d'espoir dedans. C'était évident que je ne pouvais pas faire autrement que d'essayer. C'était devenu vital d'essayer.
Ma rencontre avec les experts WALK :
Quand j'ai contacté l'équipe, j'ai tout de suite ressenti une chaleur humaine, une compréhension par rapport à la maladie que je n'ai pas forcément vis-à-vis des autres personnes.
Parce que souvent les gens pensent que la maladie de Parkinson s'arrête aux tremblements, mais c'est bien plus que cela hélas.
Il y a vraiment beaucoup de compréhension de la part de l'équipe, je me suis sentie soutenue il y a un suivi pendant la période d'essai aussi, on m'a téléphoné pour savoir où j'en étais, comment ça se passait.
Vraiment l'équipe est très présente et très chaleureuse et vraiment ce sont des gens formidables.
J'ai beaucoup de bonheur à les avoir rencontrés malgré le fait que ce soit par l'intermédiaire de la maladie.
Mon avis sur le dispositif médical WALK :
C'est vrai que ça a un coût effectivement, mais quand on voit quelquefois un écran de télévision qui coûte beaucoup plus cher, ma foi, je trouve que ça c'est beaucoup plus utile.
Donc si c'était à refaire, je le referais, parce que franchement je trouve qu'il y a quand même un travail en amont. C'est justifié...
Il ne faut quand même pas attendre que l'appareil fasse tout, c'est sûr, mais ça aide énormément, ça aide énormément.
J'en ai parlé à mon père qui était un peu réticent au début et qui a décidé de m'aider à acquérir l'appareil justement.
Aujourd'hui il est très très content de l'avoir fait. C'est un bonheur pour lui de me voir évoluer chaque jour.
C'est super, je revis et c'est ce que j'ai dit à ma sœur d'ailleurs : je revis.
Mon retour vers ma vie d'avant :
J'ai repris mes activités créatives, puis le dessin. Tout ça m'aide beaucoup à avancer.
J'ai pu reprendre un peu mes activités de jardinage. J'en faisais un petit peu moins parce que je n'arrivais plus trop à bouger.
Je suis revenue me promener dans les bois, cueillir les champignons, les choses comme ça.
Je refais des promenades, de la marche à pied aussi. Ça me permet d'évacuer pas mal de tension et c'est du vrai bonheur !
J'ai même réussi à courir l'autre jour !
Mes conseils aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson :
Il faut avoir la volonté !
il faut se retrousser les manches, il ne faut pas se laisser aller, il faut toujours avancer.
Il faut se battre contre la maladie, il ne faut pas baisser les bras, c'est surtout ça...
Surtout avoir des petits projets, quelque chose de tout simple, mais qui va permettre d'avancer.
Le résultat obtenu après permet d'envisager d'autres choses, et après ça fait un effet boule de neige et ça aide à avancer, voilà.
Toujours avoir des petits projets et surtout bouger, bouger, bouger...
Ma vie avec le WALK :
Je dirais presque une renaissance !