Je m’appelle Christiane, j’ai 71 ans et j’ai été diagnostiquée Parkinson en 2013.

La marche est difficile pour moi, je traîne souvent des pieds, surtout de la jambe gauche !
J’ai souffert de freezing au début, de blocages et de chutes fréquentes. La perte de l’estime de soi liée à la maladie n’aide pas !...
Des exercices à la mer m’ont aidée, mais depuis, la marche n’a plus jamais été aisée pour moi, notamment la synchronisation : bras-jambe, l’amplitude et la rapidité du pas.
Toujours en quête d’informations liées au Parkinson, c’est en surfant sur internet que j’ai découvert le dispositif d’aide à la marche, j’ai alors exprimé au Docteur qui me suit mon souhait d’expérimenter le WALK.
Le nécessaire a été fait très vite, et une opportunité d’essai m’a été accordée.
Je pratiquais environ une heure de marche sur un parcours plat, j’ai réappris à synchroniser la marche, les pas, avec le concours de la kiné qui me suit…
Le WALK accompagne au réapprentissage de la marche, c’est un support et soutien pédagogique.
Je trouve que c’est un outil nécessaire à l’accompagnement des kinés avec les malades du Parkinson.
Après 4 semaines d’expérimentation, j’ai téléchargé un métronome sur mon portable pour apprécier la différence :
Le métronome dynamise la marche froidement, et on l’a à l’oreille !
On doit l’éteindre et rallumer tout le temps et on en a toujours conscience, alors que le WALK sait se faire oublier.
Le WALK, accompagne, selon le rythme de l’utilisateur et l’oreille est libre ; le tempo est plus doux !
Un bémol, la languette à manipuler pour la mise en charge est petite donc pas facile pour quelqu’un qui tremble.
Le WALK s’adapte à notre marche. Il s’arrête en même temps que nous et redémarre quand nous repartons. C’est tellement plus pratique que le métronome…
Ma marche s’est beaucoup améliorée, les tests effectués au service d’ergothérapie le confirment. J’ai bénéficié d’un excellent suivi de l’équipe : rendez, vous, tests, conseils.
Actuellement, je marche de façon autonome et sans bâton !
J’ai acquis un peu plus d’assurance, la maîtrise d’une autre qualité de marche donne comme un vent de liberté qui fait du bien au mental.
Avec la maladie de Parkinson, on ne capitalise pas vraiment les efforts, ils doivent être quotidiens car rien n’est acquis définitivement…
Je ne sais jamais la veille comment sera mon pas demain.
C’est pourquoi j’ai fait l’acquisition du dispositif, pour que je sois accompagnée dans les moments de baisse de forme.
Christiane.